Un quart des Français souhaite un jour créer leur entreprise.
Si l’esprit d’entreprendre est bien présent dans notre pays, nombreux sont ceux qui estiment être freinés dans leur projet.
Alors comment provoquer le déclic ?
Commencer par se connaître
…et savoir ce que l’on veut pour soi et sa famille.
La première impulsion est de s’orienter vers un secteur dans lequel on a déjà exercé. L’expérience et le recul dont on dispose constitue une bonne base de réflexion : on connaît le marché, ses enjeux, son potentiel, son évolution et son avenir. On possède un savoir-faire et aussi un premier réseau, toujours utile pour trouver des appuis au moment de se (re)lancer, surtout si ce cercle comprend de potentiels clients.
Ceux qui, au contraire, souhaitent bifurquer et changer complétement de métier ont tout intérêt à réaliser un bilan de compétences afin de faire un état des lieux de leurs compétences pro et perso, de leurs motivations et aptitudes, ils pourront ainsi mûrir leur projet de création d’entreprise au contact d’un professionnel de l’accompagnement.
Autre valeur sûre : les amis et la famille sont souvent de bon conseil et savent, avec leur regard extérieur, déceler les talents et les potentiels de leurs proches, avec la légitimité de dire les choses en toute franchise.
Puis, lever les freins
Différents obstacles inciteraient les potentiels entrepreneurs à se détourner d’un projet de création d’entreprise, et à ne pas aller plus loin que la phase de l’idée :
- 43 % des répondants citent les complexités administratives,
- 32 % les besoins financiers,
- 23 % la nécessité de bénéficier d’un réseau.
Ces quelques freins, bien que réels, ne doivent pas empêcher de se lancer dans la création d’entreprise. Un bon accompagnement et une communauté d’experts aident à passer les étapes et soutiennent le futur entrepreneur. Il est essentiel de ne pas rester seul.
Observer la vie de tous les jours
Les candidats à la création qui souhaitent changer radicalement de domaine d’activité se doivent alors de faire marcher leurs neurones pour trouver la bonne idée de création d’entreprise.
L’inspiration est à chercher dans les conférences des salons professionnels, là où l’innovation bouillonne, ou dans le quotidien lorsqu’on s’emploie à trouver une solution à une difficulté technique qui paraît anodine. L’observation est mère de créativité, pour peu qu’on se donne la peine de se creuser la tête et de se projeter en dehors des sentiers battus.
Lire, se renseigner, prospecter ses amis, ses collègues, ses voisins, garder sa curiosité, son inventivité toujours en éveil, scruter ce qui se passe à l’étranger et y trouver un modèle, un produit, un service transposable sur le marché français, cela peut constituer une piste…
Se lancer en franchise
Autre piste : intégrer un réseau de franchise. L’investissement est parfois lourd mais les membres d’un tel réseau vont tirer parti de l’image du franchiseur : visibilité et notoriété de l’enseigne, mais aussi bénéficier de la mutualisation des moyens et des coûts.
Au final, dans le monde professionnel, et plus spécifiquement dans celui de l’entrepreneuriat, les idées les plus simples sont souvent les meilleures, elles ont en effet le mérite de s’inscrire dans le concret et la cohérence.
